Pour moi, aller à la recherche de ma vocation personnelle était et reste une quête naturelle. C’est au cours de ce cheminement personnel que j’ai été amenée à vivre le BVoc, qui reste un moment pivot dans ma vie. Cela m’a permis d’avancer de manière décisive et durable sur ce chemin et clarifier en profondeur ce sur quoi je dois réellement engager ma vie, en reconnaissant, formulant et détaillant ma vocation personnelle (quelle est-elle ? comment se manifeste-t-elle dans ma vie ? quels sont mes besoins pour l’incarner ? …). Ainsi, encore aujourd’hui, près de 10 ans après le BVoc, ma vocation personnelle m’accompagne tous les jours.
Cela reste un critère majeur de discernement dans ma vie, j’y reviens régulièrement, comme une boussole. Pour faire des choix de vie engageants, pour choisir comment m’ajuster à ces choix de vie par la suite, mais aussi pour des choix plus quotidiens, au travail comme en famille, en décidant de mes priorités ou de mon positionnement en fonction de ce qui est mon cœur de vie. Cela me permet d’éviter de trop me disperser et m’épuiser dans des activités ou des postures qui ne sont pas « moi », ou bien de consciemment favoriser, dans toutes sortes de situations, choisies ou pas, une manière d’être ou de faire qui est « tout moi » et qui me permet d’être plus nourrie et de mieux nourrir les autres. Je trouve ainsi que je peux orienter consciemment ma manière d’être et mes actions en fonction de ma vocation personnelle.
Je trouve aussi que connaître sa vocation personnelle est un puissant moyen d’acceptation et de reconnaissance de soi, pour vivre en endossant qui je suis. Et j’ai remarqué que c’était souvent inspirant pour les autres.
Emilie